University Hall

 

September 6, 1902

 

Speech by

 

Professor Dr. H. Mohn,

 

President of Videnskabsselskabet [The Academy of Science and Letters].

 

 

 

Sire, Messieurs,

M. le Recteur de l’Université m’a chargé de Vous souhaiter la bienvenue á la deuxième séance de la fête commemorative de notre Abel.

 

Sire,

Je prie d’abord V.M. de vouloir gracieusement agréer notre plus profonde reconnaissance pour l’honneur que V.M. a bien voulu faire à l’Université et à la Société scientifique de Christiania en daignant accepter l’invitation à notre fête. La présence de V.M. nous donne une preuve renouvelée du haut interêt avec lequel V.M. n’a cessé pendant tant d’années de suivre les oeuvres de la science et encourager les efforts scientifiques.

 

Messieurs – nous avons assisté hier à la solennelle inauguration de notre fête, ornée par la présence de notre auguste Roi, par la poésie et par l’art représentés par deux de nos illustres compatriotes.

 

Aujourd’ hui nous nous trouvons dans l’enceinte de notre Université, et cette seconde séance de notre fête aura un caractère plus academique. Nous allons recevoir les salutations et les adresses des Délégués des Universités, des académies et des institutions scientifiques qui nous ont fait l’honneur d’y venir pour célebrér avec nous la commémoration d’un Norvégien dont le genie et les oeuvres ont répandu tant de gloire sur notre chère patrie.

 

Messieurs les Délégués,

Vous êtes venus ici à une Université et à une Société scientifique qui rangent parmi les plus jeunes institutions scientifiques du monde. Etablie le 2. Septembre 1811, notre Université n’a pas encore pu célébrer son centenaire, et notre Société scientifique, constituée le 3. Mai 1857, pas  encore son cinquantenaire.

 

Les anciennes et illustres académies, universités, institutions scientifiques de l’étranger ont honoré la pensée qui a conduit à les inviter en envoyant des Délégués à l’Université pour assister à notre fête, et cela d’une telle manière que nous voyons aujourd’ hui dans cette salle des représentants illustres de tant de centres scientifiques du monde; je vous assure, MM. l. D. que nous, les représentants de notre jeune université, nous apprécions le prix de l’honneur que vos institutions nous ont fait en recevant de cette manière notre invitation, et nous vous prions MM. l. D. d’être convaincus que c’est avec les plus vifs sentiments de gratitude que nous vous voyons ici. Plus nous considérons la jeunesse de notre université, plus nous nous sentons honorés par votre présence.

 

Et, MM.l.D., j’ai le droit d’ajouter que ce n’est pas seulement l’Université et les hommes de science de la Norvège qui sentent l’honneur de cette réunion, dans notre capitale, des illustres savants de l’étranger. Tout le peuple norvégien la regarde comme un honneur à la patrie, un honneur qui ajoute une page glorieuse à l’histoire de son Université.

 

 

 

[Copied from Aftenposten September 6, 1902.]